De l’acupuncture à l’hypnose en passant par la musicothérapie, les psychothérapies, l’e-santé, les plantes, les stratégies diététiques ou les thérapies manuelles, le Pr Grégory NINOT, Directeur adjoint de l’Institut Desbrest d'Épidémiologie et de Santé Publique (UM - INSERM), passe au crible les pratiques officiellement dénommées "Intervention non médicamenteuses" (INM) et plus communément sous le vocable flou de "médecines douces".
Il défend que la seule façon de considérer objectivement "les médecines douces" est de faire la preuve de leur efficience non par le simple relais incontrôlé de témoignages mais avec la rigueur scientifique de l'Evidence Based Medicine.
Il dénombre dors et déjà une centaine de pratiques qu'il classifie en 5 catégories :
- les interventions psychologiques;
- les interventions physiques;
- les interventions nutritionnelles;
- les interventions numériques;
- les interventions élémentaires (plantes, champignons, méthodes électromagnétiques et les cosméceutiques).
Son ambition n'est pas de discréditer les pratiques "non-conventionnelles" mais de mettre un peu d'ordre et de clarté dans ce qui s'apparente souvent à un marché hautement lucratif et de tendre vers des méthodes référencées, compréhensibles, administrées avec professionnalisme et bienveillance, dotées d'un référentiel connu de tous, usagers, comme thérapeutes.
Le Pitch Villa M, c’est une heure avec un expert pour partager les avancées scientifiques sur des recherches d’avenir qui vont réinventer la médecine et la santé.
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