Les circonstances du décès de Mouammar Kadhafi et de dizaines de ses partisans ne sont pas claires affirment mercredi Human Rights Watch. Presque un an après la mort du dirigeant libyen, cette ONG de défense des droits de l'homme affirme, preuves à l'appui, que ces hommes ont été violemment battus puis exécutés. Des faits en contradiction avec les affirmations des autorités qui expliquaient alors que le raïs avait été tué dans un échange de tirs et non après sa capture.
"Le gouvernement ne peut valider et permettre que de tels crimes restent impunis affirme Heba Morayef de Human Rights Watch. C'est très dangereux car, dans un sens, cela envoie le message que ce genre d'abus contre Kadhafi et contre ses anciens partisans, militaires, politiciens ou citoyens peuvent être acceptés et rester impunis. Et cela donne une sorte de feu vert aux assassinats ciblés que nous avons vus dans l'est de la Libye par exemple."
Selon ce rapport, des miliciens de l'opposition auraient capturé et désarmé les membres du convoi de Kadhafi à Syrte. Les enquêteurs de l'ONG se sont rendus sur place à l'époque et ont découvert 66 victimes dont certaines avaient une balle dans la tête et les mains liées dans le dos.
L'ONG appelle les autorités à mener une enquête sérieuse sur ces exécutions qu'elle qualifie de crimes de guerre, les plus graves abus commis par les forces de l'opposition.
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