Les députés prennent leur temps dans l'examen des dossiers de mise en accusation des anciens ministres soupçonnés de favoritisme, d'abus de fonction ou de détournement de fonds. La commission spéciale avait annoncé la présentation de ses rapports d'enquête sur huit dossiers ce lundi, il n'en a finalement été présenté qu'un. Et encore, la proposition de résolution soumise par la Commission de mise en accusation sur la seule affaire rapportée, celle de l'ancien vice-premier ministre Julien Reboza, n'est pas passée au vote, faute de quorum. Certains députés refusent de voter devant l'ampleur de la responsabilité qui leur incombe en autorisant la poursuite d'un ancien dirigeant. D'autres hésitent à voter, craignant qu'il ne s'agisse que de vengeance politique. Puis, il y ceux qui vont s'en tenir aux décisions de la Commission. Comme celle de ne pas envoyer le dossier Julien Reboza devant la Haute cour de justice, par exemple.
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