Intervenants/Speakers: Simon Hogue (professeur, Collège Militaire Royal de Saint-Jean) and Sonja Solomun (Course Lecturer Department of Communication Studies at McGill University)
Animatrice/Moderator: Chantal Lavallée, directrice adjointe du CRITIC
Organisateurs/Organisers: CIC Montreal, Collège Militaire Royal de Saint-Jean, and Montreal Institute for genocide and human rights studies (MIGS, Concordia University)
Bilingue/Bilingual
Depuis le début de la pandémie, plusieurs états se sont montrés en faveur des applications de traçage pour mieux contenir la COVID-19. Alors que Singapour, Taiwan, la Corée du Nord et la Chine ont utilise ce mode de surveillance afin de gérer la pandémie, des pays comme le Canada, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’Australie ont envisagé ou testé différentes applications. À première vue, il s’agit d’une idée qui va soi. Mais dans le contexte d’un pays démocratique, ces outils soulèvent de nombreuses questions, particulièrement en ce qui concerne l’utilisation de données. Des nombreux experts à travers le monde craignent que le développement de ces outils ne nuise à la vie privée des citoyens. Au Canada, développement d’une application par l’Institut québécois d'intelligence artificielle (Mila) a attiré des critiques et des questions. Favorisons-nous la santé publique au détriment de la vie privée?
Cette discussion offrira une vue d’ensemble des applications déployées et testées dans différents pays, et des débats qu’ils ont généré au sein des gouvernements, des experts et de la population.
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