Jeudi 31 mars 2022
Dans l'auditorium de l'ADAGP
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Avec la participation de :
- Emeline Aubry, cheffe cuisinière
- Mireille Blanc, peintre
- Nicolas Bourriaud, théoricien et commissaire d’expositions
- Benoît Peeters, écrivain et ancien chef à domicile
Discours introductif par Jean-Paul Branlard, docteur d'Etat en droit privé, spécialiste de droit alimentaire, culinaire et de la gastronomie, rattaché au Centre d’Études et de Recherche en Droit de l’Immatériel (CERDI) - Université Paris-Saclay.
Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que les termes art et cuisine ont été réunis, dans des titres de recueils de recettes, dont celui, légendaire, d’Antonin Carême. Cependant, art y était alors le plus souvent utilisé comme synonyme de science.
Plus tard, dans les années 1960, le sculpteur Nouveau réaliste Daniel Spoerri a initié le Eat Art, qui introduisait nourriture et habitudes alimentaires dans la création artistique. En 1984 enfin, le ministre de la culture Jack Lang a créé une Mission arts culinaires, et ajouté la promotion de la gastronomie aux missions de la délégation aux Arts Plastiques.
Alors que certains chefs sont aujourd’hui considérés comme de véritables artistes, cette rencontre réunit spécialistes et praticiens de l’art et de la cuisine, afin d’évoquer quelques manières contemporaines de réjouir simultanément papilles et pupilles…
La rencontre était suivie par la dégustation du "Goût de l’éphémère", sculptures comestibles de Dorothée Selz.
Un débat conçu et animé par Stéphane Corréard, critique d’art et directeur du salon Galeristes.
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