Les marins-pompiers ont procédé à un exercice d’attaque de feu à Luminy devant les nombreux partenaires qui les appuieront pendant la saison estivale.Trois camions des marins-pompiers sont déployés sur un parking aux abords du campus de Luminy mercredi 10 juillet dans la matinée. Autour, les soldats du feu déploient leurs lances à incendie vers les fourrés avoisinants. Les flammes, elles, sont absentes. Il s’agit d’un exercice d’attaque de feu opéré par le bataillon des marins-pompiers de Marseille. "On commence par prendre l’incendie en étau. Ensuite, l’hélicoptère bombardier d’eau largue son stock au croisement des flans", explique Anne, adjointe au commandant du groupement sud. Quelques minutes plus tard, l’hélicoptère surgit depuis la caserne de Luminy et déverse son stock sur les flammes fictives.
En appui des pompiers, tout un dispositif collectif
Depuis le 28 juin, les marins-pompiers ont entamé la campagne feux de forêts pour laquelle ils se préparent depuis l’hiver. Pour cette période à risque, 170 marins-pompiers supplémentaires sont mobilisés en renfort des 350 qui assurent la couverture opérationnelle de Marseille. Ils ne sont pas seuls. En retrait de la démonstration, se tiennent des représentants des organismes partenaires. Aux côtés des agents du Parc national des calanques, un groupe de scouts de France est présent. Depuis 1980, ils viennent l’été aider à la prévention du public et la surveillance du terrain.Avec près de trois millions de visiteurs par an et plus de 30 000 par jour en été, le parc est vulnérable aux comportements dangereux. "Neuf feux sur dix sont d’origine humaine", regrette David Gaidet, chef des opérations du Bataillon des marins-pompiers. Tandis que Yannick Ohanessian, adjoint au maire en charge de la tranquillité publique, de la prévention et du Bataillon de marins-pompiers rappelle : "Avec les épreuves olympiques à Marseille, c’est une saison estivale inédite. Les actions de prévention auprès des nombreux touristes et estivants sont essentielles."D’où l’importance d’agents plus mobiles et qui connaissent le terrain, comme ceux du Parc national des calanques ou de l’Office national des forêts, également présents.À leurs côtés, se tiennent des agents de la police municipale et de surveillances parcs et jardins et des cadets des marins-pompiers. "Votre connaissance du terrain, votre action précieuse de sensibilisation et de prévention nous permettent d’agir au plus vite et de tuer les feux dans l’œuf ", leur intime le vice-amiral Lionel Mathieu une fois l’exercice terminé.
