Agression Rwandaise : Les M23/RDF tombent dans une embuscade des WAZALENDO à Rutshuru ce 19/7/2024
Sur le tronçon burayi_ Bunagana, on signale des accrochages entre les M23 et les wazalendo ce matin du 19 juillet à Rukoro. Un cadre du M23 roulant à moto avec son escorte vient de tomber dans les mains des wazalendo. Malgré la prorogation de la trêve humanitaire par les Etats Unis d'Amérique, la situation sur le terrain continue à se dégrader.
Béni: Des maisons ont été incendiées par les terroristes ADF dans la nuit de jeudi à vendredi à Mayiba, dans la province du Nord-Kivu. Des sources locales affirment que plusieurs autres personnes ont été tuées.
Dans ce même chapitre sécuritaire un tract publié ce jeudi 18 juillet appelle la population de Beni à lancer une manifestation pour exiger au gouvernement d'autoriser le port des armes à feu à tous les citoyens de la région pour l'auto défense.
" Nous allons rester au stade jusqu'à ce que nos autorités acceptent de nous apprendre l'utilisation et la détention des armes à feu. Nous devons nous sécuriser maintenant car nous avons depuis longtemps été tués, il est temps de nous sécuriser ", peut-on lire sur ce tract.
Le chef du secteur de Bapère, territoire de Lubero (Nord-Kivu), appelé jeudi 18 juillet, les jeunes à ne pas s'attaquer aux militaires ougandais (UPDF) qui appuient les Forces armées de la RDC (FARDC), dans la traque des rebelles ADF dans cette partie du pays.
Macaire Sivikunula Mwendivwa, a lancé cet appel, après que des jeunes ont attaqué mardi et mercredi derniers, des convois de militaires UPDF sur le tronçon Butembo-Mangurejipa.
L’autorité locale a affirmé que la présence des soldats ougandais dans sa juridiction est l'une des solutions au calvaire que vit la population depuis la présence des ADF il y a environ un mois dans la région.
Il a souligné que ces militaires sont engagés pour la protection des civiles et la lutte contre les groupes armés, et qu’ils ne devraient pas être considérés comme des ennemis, ni être pris pour cible.
« Nous avons reçu les troupes d’UPDF, c’est pour une mission très spéciale. Ils viennent en appui aux FARDC contre les ADF. Maintenant on doit mettre fin à cette aventure. Je crois que vous connaissez l’impact de l’appui des UPDF dans la partie de Beni aujourd’hui dans le Mughalika et dans le Karuruma », a fait savoir le chef du secteur de Bapere.
Pour cette autorité, la province en général, et le secteur de Bapère, ont besoin de la paix pour mener à bien les activités agricoles, qui constituent l’une des activités majeures de la population.
« Nous sommes des agriculteurs, nous avons besoin de retourner dans nos champs et dans nos villages, c’est ça ce qui nous importe », a martelé Sivikunula.
Les soldats sont là pour protéger le pays à chaque fois que la menace est signalée. Ils se mettent en ordre opérationnel pour répondre à un besoin spécifique. Les voir circuler n’est pas quelque chose d’extraordinaire », a déclaré jeudi 18 juillet, le commandant de la vingt-deuxième région militaire, le général Eddy Kapend.
Il a rencontré à Lubumbashi, les agences du système des Nations unies qui sont opérationnelles dans le Grand Katanga. A cette occasion, plusieurs questions d’ordre sécuritaire ont été évoquées. C’est notamment celle relative aux cas de braquage et autres crimes qui sont enregistrés à travers les grandes agglomérations de l’ancien Katanga.
Pour le général Eddy Kapend, l’armée fournit beaucoup d’efforts pour mettre fin à cette insécurité.
« C’est un problème de criminalité urbaine, c’est vrai que ça nous dérange et tous les jours nous faisons des efforts pour pouvoir démanteler tous ces réseaux des inciviques qui commettent des crimes au sein de la population. C’est une préoccupation pour nous. Nous y travaillons. Dans nos cachots c’est plein de tous ces criminels. Dans nos juridictions, au tribunal civil et militaire, tous ceux qui sont attrapés dans ces conditions sont sévèrement punis. Ils agissent de fois de manière imprévue et par surprise », a rapporté le général Eddy Kapend.
Pour lui, des efforts sont fournis afin de mettre fin à cette situation.
« Ce n’est pas facile vous savez, plus nos villes grandissent plus pauvreté est aussi importante. Plus tous ces enfants en rupture familiale qui grandissent sont susceptibles d’être recrutés dans telle et telle voie de fait. Et donc l’insécurité urbaine existe. Nous nous attelons jour et nuit pour y mettre fin », détaille le général Eddy Kapend.
