Bienvenue à tous et à toutes dans cette émission. Aujourd'hui, nous allons aborder une situation critique qui se déroule actuellement à l'Est de la RDC. Après trois semaines de combats entre nos forces loyalistes et la coalition M23 soutenue par le Rwanda et l'Ouganda, la cité de Kanyabayonga a été libérée par nos forces, seulement pour être reprise par les troupes rwandaises et ougandaises.

La ville est tombée sans réelle résistance. La population, témoin de cette capitulation, a vu notre armée se retirer, laissant la place à ces forces étrangères. Les images que nous avons reçues montrent clairement la présence militaire ougandaise. Des dizaines de véhicules militaires ougandais sont entrés à Kanyabayonga, un acte d'agression manifeste qui ne peut être ignoré.

Il est insupportable de constater que malgré les preuves accablantes de l'implication ougandaise, notre gouvernement semble aveugle à cette réalité. Le ministre de la Défense et la ministre des Affaires étrangères doivent se poser des questions sur cette collusion apparente. Comment pouvons-nous continuer à coopérer avec l'Ouganda dans certains secteurs alors qu'ils nous font la guerre sur d'autres fronts?

La supériorité numérique des troupes ougandaises a contraint notre armée à se retirer pour éviter une confrontation désastreuse. Cependant, cette retraite stratégique ne fait que souligner l'urgence d'une réponse adéquate à cette menace. L'Ouganda, tout comme le Rwanda, joue un rôle crucial dans cette guerre, et il est impératif de le reconnaître.

La question se pose : pourquoi notre gouvernement hésite-t-il à désigner clairement l'Ouganda comme un ennemi? Ce double jeu est non seulement dangereux mais également démoralisant pour nos forces et notre population. La présence de plus de 22 camions de troupes ougandaises à Kanyabayonga est une preuve suffisante de leur agression. Pourquoi continuons-nous à traiter l'Ouganda comme un partenaire dans certains domaines, alors qu'ils sont manifestement engagés dans des actions hostiles contre notre pays?

Le général Chiko et ses adjoints ont sans doute évalué la situation et jugé qu'une confrontation dans la ville était à éviter. Mais cette décision ne doit pas masquer la réalité : l'Ouganda est un acteur clé dans cette guerre. Il est temps de mettre fin à cette hypocrisie et de reconnaître l'Ouganda comme une menace autant que le Rwanda.

Notre armée fait face à des défis énormes, mais elle reste déterminée. La population de Kanyabayonga a vu de ses propres yeux l'entrée massive des troupes ougandaises. Nous ne devons pas baisser les bras. La vérité doit être établie noir sur blanc : l'Ouganda est également impliqué dans cette guerre. Tant que nous continuerons à pointer du doigt uniquement le Rwanda, nous manquerons l'occasion de comprendre pleinement les dynamiques de cette guerre et de nous préparer en conséquence.

Le vrai problème, c'est l'Ouganda. Le Rwanda, bien que toujours un adversaire, n'a pas la capacité de se battre sans le soutien de l'Ouganda. Il est crucial que nous ajustions notre stratégie et notre discours pour refléter cette réalité. L'aveuglement volontaire ne sert qu'à affaiblir notre position et à prolonger le conflit. Avec la vérité de notre côté et une reconnaissance claire des ennemis, nous pourrons espérer vaincre.#congo #uganda #m23

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